Standard physiologique, comportemental et conseils

Notre élevage de Husky de Sibérie ou Husky sibérien

Le husky de Sibérie appartient au Groupe 5 de la nomenclature officielle de la FCI (Fédération Cynologique Internationale), groupe comprenant les chiens de type Spitz et de type Primitif.

Husky signifie « enroué », en hommage à cette belle voix rauque qui se complaît à hurler pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Cette race a été d’abord reconnue en Amérique, aux États-Unis, pour ne nous parvenir que bien plus tard en France, plus précisément en 1972 et, du fait de sa spécificité aussi bien physique que comportementale, cette race s’est développée très rapidement. Cependant, elle est originaire du nord de la Sibérie. 

Ces chiens étaient alors utilisés par la tribu des Chukchis, un peuple nomade. Leurs occupations étaient multiples et illustrent bien toute la versatilité et la richesse de la race. Ils jouaient avec les enfants, mais aussi chassaient et servaient de moyens de transport (traîneau). 

Autant d’aspects qui se retrouvent encore de nos jours chez le husky de Sibérie et se traduisent par des comportements et traits de caractère bien ancrés.

Pour consulter le standard physique du Husky de Sibérie tel qu’établi par la FCI :

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Physique

Le Husky est un chien de taille moyenne. Le mâle pèse de 20 à 28 kg, pour d’environ 54 à 60 cm, et la femelle, plus légère, pèse de 16 à 23 kg en moyenne, pour une taille de 51 à 56 cm. Contrairement à la rumeur, le Husky n’a pas fréquemment les yeux bleus. La plupart du temps, les Huskies ont les yeux marron. La couleur de leurs iris se décline selon une large gamme, pleine de nuances. – Nuances de marron : Brun foncé / Brun / Brun clair / Ambré / Brun tirant sur le jaune – Nuances de bleu : Bleu / Bleu clair « glacier » La truffe est, quant à elle, soit noire, soit couleur « foie » ou marron. Sur certains chiens, on observe aussi une truffe quasi-entièrement rose ou rayée de rose, dite « truffe des neiges ».

Il existe une grande variété de robes et de pelages chez le Husky de Sibérie, allant du noir et au blanc pur. Toutes les couleurs sont admises à l’exception du merle, couleur encore trop récente. Autour des deux couleurs centrales que sont le roux (couleur commandée par un gène récessif) et le noir (commandée par un gène dominant), on trouve nombre de nuances, tels le gris, le chocolat, la couleur sable et le cuivré.
Chacune de ces couleurs pourra être retrouvée sous différentes nuances. Par exemple, pour le roux, nous pourrons distinguer : le roux, le roux clair, le roux foncé, le roux agouti. De même, nous différencierons le cuivré du cuivré foncé, du cuivré clair et du cuivré agouti.
On entend par pelage « agouti » un type de pelage rappelant celui du loup, un pelage dit « sauvage ». Le pelage agouti comprend des nuances de brun, de roux, de beige. Les chiens au pelage agouti ont donc un pelage avec des teintes noires, rousses, brunes, ces teintes se retrouvant en proportions différentes selon les cas. De manière générale, un chien au pelage dit agouti (noir agouti, roux agouti…) conservera un masque facial très marqué, surtout pour ce qui est des « lunettes ».
De même, une couleur pourra être diluée ou non diluée. Par exemple, un pelage noir dilué est un pelage dont les poils noirs s’éclairciront progressivement vers le blanc (pas de délimitation franche et nette des zones noires par rapport aux blanches). On observe un dégradé.

Voici des exemples de robes : – Robe blanc pur : La robe la plus rare chez les Huskies de Sibérie. Le pelage, sous-poil compris, est blanc et il n’y a ni masque sur la tête, ni marquage au niveau du corps. La pigmentation de la truffe et autour des yeux peut être de couleur foie ou noire. – Robe blanc isabelle : Robe blanche avec léger marquage fauve ou crème. Ici, une couleur de base (le noir ou le roux) est si diluée que le chien semble blanc. – Robe pinto : Il s’agit davantage d’un type de robe. Un Husky « pinto » peut avoir des taches de n’importe quelle couleur, du moment où son pelage est blanc à plus de 50%. Ainsi, on parlera de « pinto noir », de « pinto gris ». – Robe « collier » : Une zone blanche entoure totalement ou partiellement le cou du chien. Cette zone sépare le manteau du chien (pelage coloré au niveau du dos) du pelage coloré de la tête. – La robe la plus commune consiste en un pelage noir ou roux sur le dessus et blanc sous le ventre et les pattes. Enfin, chaque masque est unique, mais globalement on distingue le masque « ouvert » (celui présentant la quasi-totalité de la tête blanche), du masque « classique » (celui descendant davantage sur la tête du chien sans pour autant couvrir le chanfrein) du masque dit « fermé » qui descend sur le chanfrein, parfois jusqu’au museau. Notez que, dans le cas d’un pelage agouti, il n’y a parfois presque plus de blanc du tout sur la tête du Husky. Le masque d’un chiot évoluera jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte.
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Comportement

Le husky sibérien possède une excellente nature, que ce soit dans ses rapports avec les humains ou avec ses congénères. Naturellement, comme dans toute race, il existe des exceptions, mais, globalement, ce sont des chiens très affectueux, joyeux et doux. Dynamiques, ils peuvent se montrer agités quand il s’agit d’accueillir son maître, mais il ne s’agit que de manifestations de joie qui peuvent être tempérées. Ils sont très sociables et doivent vivre avec la famille, certainement pas à l’écart.
Sa sociabilité doit absolument se travailler et ce, dès son arrivée chez vous à 8 semaines. Cela doit se faire par paliers ! Il faut y aller palier par palier en respectant la personnalité et le rythme de votre chiot ; le propulser directement en plein centre-ville pourrait s’avérer très délétère ! Surtout avec un chiot à tendance timide, car cela pourrait le transformer en un adulte carrément peureux plus tard.

Sortez-le, mais en évitant les lieux de contamination. Faites très attention à où vous le sortez, à tout ce qu’il fait, histoire qu’il n’ingère rien de dangereux ou susceptible de le contaminer (déjections etc). Ne le laissez surtout pas boire dans les flaques d’eau (nous appliquons cette règle aux adultes aussi d’ailleurs) ! Évitez les autres animaux que vous ne connaissez pas, dont vous n’êtes pas certains qu’ils sont à jour dans leurs vaccins et traités.

Il est important de lui présenter un maximum de situations différentes et de lui faire rencontrer des congénères et des humains autant que possible, et tout spécialement entre 8 et 12 semaines. Les expériences doivent demeurer aussi positives que possible.

Un chiot non socialisé, en grandissant, développera des problématiques de peur, voire d’agressivité défensive due à une peur trop forte, parce qu’il n’aura pas été assez confronté à la vie tout simplement. De même, un chiot non sociabilisé risquera d’avoir des réactions inadaptées si confronté à d’autres chiens ou même à des humains. Faites attention aussi aux alentours des 11ème et 12ème semaines à ne lui présenter que des situations positives, car il s’agit de la période où se cristallisent les peurs.

Nous conseillons à tous nos adoptants, pour cette race, de faire en complément l’école du chiot, organisée par une clinique vétérinaire. Privilégiez celles avec un chien adulte régulateur équilibré (un humain ne peut pas remplir ce rôle) (voire plusieurs chiens adultes équilibrés s’il y a beaucoup de chiots) et avec un planning très régulier (une à deux fois par semaine). Si cela vous semble insuffisant, il nous est arrivé de pouvoir, grâce aux vétérinaires compréhensifs, de suivre deux écoles du chiot distinctes, ce qui aidait encore davantage la sociabilisation et la socialisation. Vous y apprendrez beaucoup vous-même et les séances participeront à la sociabilisation et la socialisation de votre chiot (rencontre avec des humains et avec d’autres chiots de toutes races).

Note : comme nous vous le répétons, il faut savoir s’adapter à votre chiot ; si vous voyez que votre chiot « subit » la séance et que donc cela risque d’être délétère et non bénéfique, n’hésitez pas à couper la séance. Tout le monde n’est pas compatible avec tout le monde ; il peut y avoir une incompatibilité avec un autre chiot ; c’est comme chez les humains. Il faut toujours observer et oser agir.

Rappelons que la sociabilisation (apprentissage de la vie en groupe, apprendre à son chien à être sociable avec les autres chiens, avec les humains…) et la socialisation (apprentissage de la vie de manière générale, appréhension des stimuli pouvant être rencontrés dans la vie quotidienne) sont deux termes différents. Mais les deux sont indispensables pour avoir un chien équilibré.

Ces chiens sont dotés d’une bonne intelligence et sont capables d’apprendre beaucoup. D’ailleurs, il faut les stimuler mentalement, les occuper, mais l’attention du chiot est réduite. Ils se lasseront rapidement d’exercices trop répétitifs et vous perdrez leur attention si vous faites de longues séances d’apprentissage. Veillez donc à multiplier les petites séances courtes d’éducation et présentez-les sous la forme de jeux, avec récompenses et caresses à la clef dès que le chiot exécute bien l’ordre que vous lui donnez. Nous employons la méthode du renforcement positif. Son intelligence peut le conduire à vous prendre en défaut. Des ordres contradictoires, des punitions injustes, vous feront perdre son respect.

Il convient d’ajouter que, bien que très attaché à son maître, le husky sibérien fait montre d’une certaine indépendance. Indépendance ne rime pas du tout avec solitude. Il faut se rappeler que le husky est un chien doté d’un très fort esprit de meute ! Ce n’est donc absolument pas un solitaire !
Qui dit chien de meute dit chien avec des besoins de rencontres canines.

Afin de faciliter les apprentissages, demeurez cohérents dans l’éducation. N’acceptez pas un comportement pour au contraire le réprimer deux jours après !
Le husky sibérien n’est pas adulte avant 18 mois. Même adulte, il est tout à fait possible de l’éduquer, mais dites-vous que s’il a pris de mauvaises habitudes, elles seront très difficiles à supprimer.
L’éducation précoce est donc une étape cruciale. Elle est aussi délicate, car le husky sibérien n’est pas d’un naturel obéissant. Il faudra se montrer patient et toujours juste, savoir alterner entre fermeté (pas de cris, pas de violence, surtout pas !) et douceur ! Ne jamais, JAMAIS se montrer brutal avec un chien ! La bienveillance, la compréhension, la cohérence et la persévérance sont les clefs.

Ce sont des chiens de travail. Entendez par là qu’ils se réalisent par l’accomplissement de tâches (des tâches physiques, sportives, mais pas la garde, ni l’obéissance en club !) et requièrent énormément d’attention de la part de leur maître. Il s’agit de chiens toujours enclins à s’activer, vifs, énergiques et prompts à s’ennuyer. Aussi ne conviendront-ils pas à des personnes avec un mode de vie trop casanier ou à des personnes trop absentes quelle qu’en soit la raison.
Il est important de rappeler qu’il leur faut un maître sportif, prêt à investir des heures dans des promenades, surtout si le chien a vocation à vivre en appartement et n’a pas accès à un jardin de dimensions convenables.
Nous avons déjà vu des chiens de cette race très paisibles, se contentant d’une heure ou deux de balade par jour, mais sachez que ce n’est pas le cas le plus répandu… Un husky de Sibérie qui ne se dépense pas assez deviendra très vite destructeur et ces chiens sont capables d’occasionner de graves dégradations (pouvant aller jusqu’à un mur en placo défoncé par exemple).

De plus, un hypo ou un hyper-attachement au maître ou un manque d’exercice physique favorise les fugues. Le tempérament fugueur du Husky, parlons-en ! Par nature, il s’agit d’un chien ayant une forte propension à fuguer, attiré comme il l’est par les grands espaces et possédant un fort instinct de prédation. Si vous désirez le lâcher, travaillez d’abord le suivi naturel avec votre chiot (nous commençons le suivi naturel chez nous, mais ce suivi étant basé sur le lien de la personne avec le chiot, il vous faudra construire ce lien). Le suivi naturel permettra l’apprentissage du rappel, qui est majeur. Cependant, si vous n’êtes pas sûrs de vous, nous vous déconseillons de lâcher un husky sibérien, hors de tout espace clôturé. Si, par malheur, ce jour-là, une proie passe et sa nature prend le dessus et qu’il file, les conséquences peuvent être graves. Il faut savoir qu’ils sont capables de creuser de vrais tunnels, de sauter deux mètres de clôture et de grimper des grillages. A vous de parer à toute éventualité si votre chien fugue souvent (installation de clôtures enfoncées dans le sol etc). Toutefois, il faut souligner qu’un chien fugue souvent pour aller chercher ailleurs ce qui lui manque chez lui. Essayez donc de chercher la cause de la fugue, qui est quant à elle une conséquence d’un manque peut-être. Ils possèdent un instinct de chasseur. Si l’entente avec les autres chiens ne pose pas de problème, la cohabitation avec d’autres animaux, notamment de petits animaux qui éveilleront son instinct de chasse, peut s’avérer compliquée et mal finir. Il est à noter que posséder plusieurs chiens dotés d’un instinct de chasse, par l’effet de meute, renforcera l’instinct de chasse.
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Santé

Bien qu’étant un chien robuste, le Husky sibérien peut néanmoins être sujet à différentes maladies, telles que les MHOC (maladies héréditaires oculaires canines) et la dysplasie de la hanche. Tous nos reproducteurs sont testés pour ces maladies.
Ne faites pas monter ou descendre des escaliers au chiot avant la fin de sa croissance ! Évitez aussi des durées de balade excessives.
De même, un surpoids ou un excédent en calcium pourraient accroître le risque de dysplasie de la hanche à l’avenir.
Les oreilles se redressent vers 3 / 4 mois, même s’il n’existe aucune règle en la matière. Donner du calcium en trop grandes quantités ne résoudra rien du tout et risque au contraire de créer des problèmes de santé ! C’est du cartilage qui maintient les oreilles dressées. Il arrive que les oreilles retombent un peu durant la pousse des dents, mais ne vous alarmez pas. Elles se redresseront après. Comme le cartilage peut être abîmé, faites attention aux oreilles de votre chien !
Vous devez administrer un vermifuge / anti-parasitaire interne à votre chiot tous les mois jusqu’à ses 6 mois. Ensuite, il conviendra de le vermifuger 2 à 4 fois par an (4 fois s’il vit dans un environnement « à risque ».
Le husky mue environ deux fois par an et aura besoin d’un brossage au moins deux fois par semaine. En période de mue, prévoyez un sévère changement : il faudra l’étriller et le brosser.

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Alimentation

Durant la croissance, privilégiez une alimentation adaptée à l’âge du chiot. Il existe des croquettes de haute qualité très complètes. Par la suite, en matière d’alimentation, privilégiez une nourriture riche en protéines/protides et acides gras/lipides, mais ayant une moindre teneur en céréales, car ils digèrent mal l’amidon (évitez par conséquent de lui donner des pâtes, du riz, des pommes de terre…). Enfin, moins il y a d’additifs, de conservateurs chimiques, mieux c’est. Comme il peut être sujet au retournement d’estomac, il faut veiller à ce qu’il ne s’agite pas juste avant et juste après les repas.
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Nos mâles reproducteurs

Nos femelles reproductrices

Les portées prévues

Nous planifions certes nos mariages à l’avance, mais ces dames n’ont généralement qu’une chaleur par an et les dates pressenties de saillie seront pré-indiquées en se basant sur les tests hormonaux effectués par le vétérinaire et sur les dates où nos femelles ont habituellement leurs chaleurs. Cela dit, les femelles sont capables de retarder, voire bloquer, ou anticiper leurs chaleurs d’une année sur l’autre, donc nos prévisions peuvent être démenties.
Reportez-vous à la rubrique « Portées », afin de connaître les prochains mariages, ainsi que les portées en cours.

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