Standard physiologique, comportemental et conseils

Notre élevage de Chiens-loups tchécoslovaques

Évidemment, même s’il ne s’agit pas d’un véritable loup, le chien-loup tchécoslovaque ressemble beaucoup, parfois à s’y méprendre, à un loup. Si nous souhaitons nous concentrer sur des lignées très typées lupoïdes, nous ne mettons néanmoins à la reproduction que des individus suffisamment sociables et stables en terme de caractère pour pouvoir intégrer une famille.

Ce n’est que notre opinion, mais nous pensons que c’est un chien pour tout le monde. Toutefois, du fait de la spécificité de la race, certains individus peuvent être plus difficiles que d’autres, plus lupoïdes dans leur comportement, et donc nécessiter de votre part un engagement important.

Ce petit paragraphe est important, car il a pour but de vous expliquer autant que possible à quoi s’attendre de la part de son loulou, pour le meilleur comme pour le pire, ainsi que les raisons pour lesquelles nous requérons certains aménagements auprès de nos adoptants potentiels.

Pour consulter le standard physique du Chien-loup tchécoslovaque tel qu’établi par la FCI : Standard FCI N° 332

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S’il vous plaît, si vous songez sérieusement à adopter un chiot chien-loup tchécoslovaque, lisez-le en entier !

Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une race très récente comparée aux autres, puisqu’elle date de 1955 seulement, et que, par conséquent, les tempéraments demeurent très – extrêmement – variables d’un individu à l’autre. Certains seront davantage loups que chiens, en terme de caractère, et seront donc plus compliqués à gérer. D’autres seront des chiens plus aisés, sociables, non destructeurs… D’autres encore seront fugueurs ou auront plutôt une fâcheuse tendance à tout détruire… etc.

Dans ce domaine, pas de règle. Nous avons eu des chiens-loups tchécoslovaques très faciles de caractère, adaptables et sociables et d’autres, au contraire, non sociables, plus que réservés, pour ne pas dire peureux, et qui requéraient un aménagement spécifique pour leur vie quotidienne.

Avant d’adopter, posez-vous la question : ai-je les possibilités matérielles (argent, temps…) d’aménager mon lieu de vie pour le chien ? Et suis-je vraiment prêt à le faire ?

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Comportement

Si chaque chien possède sa propre personnalité, il n’en demeure pas moins que le chien-loup tchécoslovaque est un chien actif, très intelligent, dynamique, très proche de ses maîtres. Joueur, enjoué, affectueux avec ceux qu’il connaît et côtoie régulièrement, sa famille, son cercle proche, c’est tout pour lui. Il peut jouer de manière assez brutale, mordille beaucoup par nature, faisant preuve d’énormément d’entrain et de joie dès qu’il s’agit de s’amuser avec son maître. C’est un chien très loyal. Il est aussi très attentif et plus sensible globalement que les chiens d’autres races. Si votre chien-loup tchécoslovaque se montre réticent à approcher les étrangers, il convient de ne pas forcer le contact et de le laisser observer et se rapprocher à son rythme. La méfiance envers les inconnus fait partie généralement du caractère des individus de cette race, comme il y a des gens introvertis et extravertis dans la vie.

Ce comportement hérité du loup qui consiste à prendre ses distances et observer pour déterminer s’il y a danger ou non est instinctif et doit être respecté impérativement. Et ça prendra le temps qu’il faudra et vous devrez l’accepter, car il ne faut surtout pas brusquer ces chiens. En adopter un doit absolument impliquer que vous avez compris cela, que vous avez compris que gagner sa confiance prendra du temps, davantage de temps qu’avec un chiot d’une autre race. Nous pouvons par ailleurs en conclure qu’un chien-loup qui préfère ne pas foncer sur un inconnu, mais plutôt d’abord l’observer en gardant ses distances de plusieurs mètres n’est pas un individu peureux. Il s’agit d’un chien-loup qui jauge qui vous êtes, si vous représentez un danger ou non. Mettez-vous à sa place ; certes, vous, vous l’aimez déjà, mais lui, il ne vous connaît pas, ni vous, ni vos intentions à son égard.

Il convient également de se rappeler ce que signifie le mot « sensible ». Le chien-loup est un chien plus sensible que les autres. Ce n’est pas une vache qui regarde passer les trains ! Il réagira donc comme nous réagirions nous-mêmes à certains changements drastiques de vie. Un chiot chien-loup qui serait inquiet les premiers jours dans sa nouvelle famille n’est pas nécessairement un chiot peureux. Il a juste besoin d’un temps d’adaptation. Comment réagiriez-vous si, du jour au lendemain, vous vous retrouviez téléporté dans un endroit inconnu avec des inconnus et que l’on vous disait voilà votre nouvelle famille, voilà votre nouvelle maison ? Il faut donc comprendre et s’adapter aux réactions du chiot et lui accorder le temps dont il a besoin pour se faire à son nouvel environnement et sa nouvelle famille.

Il s’agit d’un chien qu’il faut apprivoiser et comprendre et auquel il vous faut vous adapter ; il faut souvent s’adapter et écouter son instinct avec cette race, car les individus diffèrent beaucoup de l’un à l’autre. Nous y reviendrons ultérieurement.

 

Le comportement du chien-loup tchécoslovaque rappelle sur certains points le comportement des chiens qualifiés de primitifs. Cependant, ils ne s’apparentent pas, car la race du chien-loup tchécoslovaque étant encore très récente, elle est encore marquée par une certaine instabilité dans les caractères. De plus, chez le chien-loup tchécoslovaque, tous les travers et qualités sont comme démultipliés. Encore une fois, il s’agit d’une généralisation basée sur notre propre expérience.

D’abord, il s’agit d’un animal pour lequel l’environnement finalement comptera autant, (si ce n’est plus pour les cas très lupoïdes évoqués précédemment, qui sont heureusement plus rares), que votre attention et votre temps. Ces chiens ont besoin de nature, d’un cadre non urbain. Ils ne souffriront pas d’être en ville tant qu’ils ont la possibilité de se dépenser à hauteur de leurs besoins (les promenades en campagne et en forêt à privilégier), mais il suffit de les amener en forêt pour comprendre que la ville n’est pas pour eux.

Quand vous prenez un chiot CLT, c’est un peu la loterie. Vous ne pouvez prédire comment il sera, quels « travers » de la race il aura ou n’aura pas, quels « travers » et/ou qualités de ses géniteurs il possédera. Étrangement, nous avons constaté que certains avaient parfois des problèmes de crainte, de peur de l’humain, rappelant la peur instinctive du loup qui, par contre, n’existe pas du tout chez d’autres. Le tempérament de la mère influe évidemment, ainsi que les expériences vécues, mais parfois ce trait est comme intrinsèque.

Le chien-loup tchécoslovaque peut s’habituer à cohabiter avec d’autres animaux, mais gardez à l’esprit qu’il n’en demeure pas moins un excellent et redoutable chasseur doté d’un fort instinct. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, faites-le rencontrer tout jeune d’autres animaux de toutes tailles et habituez-le à leur présence, tout en tempérant ses instincts (cela passe par l’habituer à être calme en présence des autres animaux et il faut toujours veiller à ce que le chiot ne fixe pas toute son attention de manière répétée sur les autres animaux. Redirigez alors l’attention sur vous).

Les chiens-loups sont généralement conscients de la fragilité des enfants. Cela dit, quand ils se laissent emporter par leur fougue, surtout jeunes, ils peuvent être brutaux dans leurs jeux. De manière générale, quelle que soit la race du chien, on ne laisse pas un jeune enfant seul avec un chien, qu’il soit petit ou grand. Il en va de la sécurité de l’enfant, qui n’est pas encore conscient de ce qui acceptable ou non, et du confort de votre chien. En tant qu’adulte, vous êtes responsables des deux.

Il faut impérativement apprendre à l’enfant à respecter le chiot. Cela signifie que vous devez être attentif aux signaux d’inconfort émis par le chien (appelés signaux d’apaisement car le chien veut s’apaiser en situation de stress et débloquer la situation, mettre fin à la situation génératrice de stress). Un chien qui cherche à éviter le contact, qui se met sous un meuble, est un animal qui se sent mal à l’aise et qui essaye de se mettre à l’abri. A ce moment-là, il est primordial d’expliquer à l’enfant qu’il faut laisser le chien tranquille. Des grognements, des aboiements, appuyés par une posture tendue, ou un retrait sous un meuble, sont autant de signaux que le chien se sent extrêmement mal à l’aise (souvent, quand on en arrive là, c’est que beaucoup de signaux du chien ont déjà été ignorés et le chien se sent acculé). Enormément de pincements et morsures sur enfants arrivent car les adultes ont volontairement ou non ignoré tous ces signaux émis par le chien et ils ont donc laissé la situation dégénérer au fil du temps. Le chien qui veut signifier qu’il est mal à l’aise ne fait rien de mal et il vous appartient à vous adulte de débloquer la situation en écartant l’enfant et en lui expliquant que le chien ne se sent pas bien. 

De même, il est primordial d’expliquer aussitôt à l’enfant qu’on ne dérange pas un chien pendant qu’il dort, ni pendant qu’il mange. C’est tout bêtement une question de respect et cela aide à ce que le chien ne développe pas un problème de protection de ressources. La protection de ressources intervient d’autant plus que le chien se sent oppressé pendant qu’il mange (ex : lui retirer la gamelle de manière intempestive, ce qui crée une association négative avec l’humain s’approchant de son repas pour le chien).

En conclusion, il vous appartient en tant qu’adulte de créer un climat de respect et de sérénité et pour le chien et pour l’enfant. Notez que tout ce qui précède vaut pour tous les chiens, quelle que soit la race !

Avec cette race, hors de question de faire l’impasse sur une excellente socialisation et sociabilisation, même si votre chiot ne vous paraît pas être un petit peureux !

Les premiers jours chez vous, le maître-mot est calme. Il faut y aller « à la cool ». Rappelez-vous qu’il s’agit encore d’un bébé, qui a été téléporté hors de son environnement habituel, loin de ses attaches, et précipité dans un endroit inconnu avec des inconnus, sans rien de connu pour se rassurer. Nous préconisons donc une découverte progressive et au calme de votre maison, du jardin etc… Donc pas d’invitations de toute la famille, les amis etc… pour voir le chiot.

Mais sa sociabilité doit absolument se travailler et ce, dès son arrivée chez vous à 8 semaines. Cela doit se faire par paliers ! Attention au danger de l’immersion qui est une méthode catastrophique avec cette race !!! Il faut y aller palier par palier en respectant la personnalité et le rythme de votre chiot ; le propulser directement en plein centre-ville ou en plein marché ou dans tout autre endroit trop agité pourrait s’avérer très délétère ! Surtout avec un chiot à tendance timide, car cela pourrait le transformer en un adulte carrément peureux plus tard. Il ne faut pas entourer le chiot trop soudainement de trop de stimuli que son cerveau n’arrivera pas à gérer ! Vous devez donc être en osmose avec le chien, être suffisamment compréhensif et en empathie avec lui, pour ressentir s’il est capable de passer tel ou tel stade, pour déterminer quel seuil de stimuli est acceptable pour votre chien-loup. L’augmentation des stimuli dans l’environnement présenté au chien doit donc être graduelle.

Sortez-le, mais en évitant les lieux de contamination. Faites très attention à où vous le sortez, à tout ce qu’il fait, histoire qu’il n’ingère rien de dangereux ou susceptible de le contaminer (déjections etc). Ne le laissez surtout pas boire dans les flaques d’eau (nous appliquons cette règle aux adultes aussi d’ailleurs) ! Évitez les autres animaux que vous ne connaissez pas, dont vous n’êtes pas certains qu’ils sont à jour dans leurs vaccins et traités.

Il est important de lui présenter un maximum de situations différentes et de lui faire rencontrer des congénères et des humains autant que possible, et tout spécialement entre 8 et 12 semaines. Les expériences doivent demeurer aussi positives que possible.

Un chiot non socialisé, en grandissant, développera des problématiques de peur, voire d’agressivité défensive due à une peur trop forte, parce qu’il n’aura pas été assez confronté à la vie tout simplement. De même, un chiot non sociabilisé risquera d’avoir des réactions inadaptées si confronté à d’autres chiens ou même à des humains. Faites attention aussi aux alentours des 11ème et 12ème semaines à ne lui présenter que des situations positives, car il s’agit de la période où se cristallisent les peurs.

Nous conseillons à tous nos adoptants, pour cette race, de faire en complément l’école du chiot, organisée par une clinique vétérinaire. Privilégiez celles avec un chien adulte régulateur équilibré (un humain ne peut pas remplir ce rôle) (voire plusieurs chiens adultes équilibrés s’il y a beaucoup de chiots) et avec un planning très régulier (une à deux fois par semaine). Si cela vous semble insuffisant, il nous est arrivé de pouvoir, grâce aux vétérinaires compréhensifs, de suivre deux écoles du chiot distinctes, ce qui aidait encore davantage la sociabilisation et la socialisation. Vous y apprendrez beaucoup vous-même et les séances participeront à la sociabilisation et la socialisation de votre chiot (rencontre avec des humains et avec d’autres chiots de toutes races).

Note : comme nous vous le répétons, il faut savoir s’adapter à votre chiot ; si vous voyez que votre chiot « subit » la séance et que donc cela risque d’être délétère et non bénéfique, n’hésitez pas à couper la séance. Tout le monde n’est pas compatible avec tout le monde ; il peut y avoir une incompatibilité avec un autre chiot ; c’est comme chez les humains. Il faut toujours observer et oser agir.

Rappelons que la sociabilisation (apprentissage de la vie en groupe, apprendre à son chien à être sociable avec les autres chiens, avec les humains…) et la socialisation (apprentissage de la vie de manière générale, appréhension des stimuli pouvant être rencontrés dans la vie quotidienne) sont deux termes différents. Mais les deux sont indispensables pour avoir un chien équilibré.

Si vous envisagez de laisser votre chien plus tard à la garde d’un membre de la famille, d’un ami, présentez-lui cette personne au plus tôt et organisez des séances régulières avec ladite personne. Ça ne sert à rien de passer trois heures, puis de ne plus venir voir le chien pendant des mois. Une fois qu’ils ont « adopté » une personne, ces chiens, même s’ils peuvent avoir besoin d’un petit temps de réaccoutumance au terme d’une longue absence, finiront par se souvenir et la reconnaître.

Le travail de sociabilisation et de socialisation de ces chiens est une affaire de longue haleine. En fait, il n’est jamais terminé et dure toute la vie du chien pour ainsi dire. Il ne faut surtout pas se laisser abattre, y compris quand le chien paraît régresser, ce qui arrive avec cette race. Un jour, vous pouvez croire que tout est résolu, que tout a été réglé, et, le lendemain, vous pouvez avoir l’impression d’être de retour à la case départ. C’est normal, ne vous découragez surtout pas !

Ce ne sont pas des chiens « outils », donc n’espérez pas qu’il vous obéisse au doigt et à l’œil sans contrepartie. Ils sont extrêmement intelligents et apprennent des tours à une vitesse folle, mais vous devez, par le biais d’une éducation positive et toujours sans cris, sans violence, les récompenser, les amener à faire ce que vous leur demandez. Quand ils se rebiffent, préférez toujours la voie de l’intelligence (et de la friandise souvent) à celle de la confrontation directe pour les amener à faire comme vous voulez vous.

Ces chiens sont en général très intelligents, très vifs d’esprit et sont plus que capables d’apprendre. D’ailleurs, même si le chiot a une capacité d’attention réduite, il faut les stimuler mentalement. Ils se lasseront rapidement d’exercices trop répétitifs et vous perdrez leur attention si vous faites de longues séances d’apprentissage. Veillez donc à multiplier les petites séances courtes d’éducation et présentez-les sous la forme de jeux, avec récompenses et caresses à la clef dès que le chiot exécute bien l’ordre que vous lui donnez. Nous employons la méthode du renforcement positif.

Quand le chiot est pris « en flagrant délit », un « non » ferme suffit.

Quand le chiot n’est pas pris « en flagrant délit », nettoyez les bêtises hors de la vue du chiot.

Enfin, un « non » ferme et un arrêt total du jeu, par exemple, sont les meilleures punitions. Ignorer le chien lui fera comprendre que le comportement qu’il avait adopté n’était absolument pas tolérable.

L’inhibition du mordillement passe par exemple par un arrêt instantané du jeu (vous pouvez également pousser un petit cri aigu imitant un chiot qui a mal), si le chiot mordille trop fort ou refuse de lâcher (arrêt total du jeu). Si votre chiot saute, dites-vous que votre chien adulte le fera aussi. Si vous voulez éviter ce comportement, tournez-lui le dos et ignorez-le quand il saute. Si vous ne désirez pas un comportement, il faut l’interdire dès les 8 semaines, dès l’arrivée du chiot chez vous ; il ne faut pas de contradictions dans l’éducation.

Le chien-loup tchécoslovaque est, d’après notre expérience, un chien relativement propre. Il peut dans certains cas tarder à être propre (jusqu’à 6-7 mois). Il faut se rappeler que, chez le chiot, les sphincters ne sont pas encore en mesure de retenir les excréments très longtemps. 

Dans les premiers temps, nous vous conseillons, et pour l’apprentissage de la propreté, et pour apaiser le chiot qui vient de quitter sa famille, sa meute, de le faire dormir dans votre chambre. En plus de déstresser le chiot, cela vous permettra de vous poser en figure rassurante pour lui, de créer un lien plus rapidement, mais aussi de pouvoir l’entendre quand il aura besoin d’aller faire ses besoins afin de le sortir. De plus, cela l’aidera à devenir propre plus vite, car, en dormant plus sereinement, il est plus facile de se retenir que si le chiot est en état anxieux.

Les règles cardinales de l’apprentissage de la propreté sont de ne jamais nettoyer en présence du chiot s’il y a eu un accident (il prendrait ça pour un appel au jeu et recommencerait donc). Le chiot ne doit surtout pas vous voir au moment du nettoyage. Si vous voyez votre chiot se mettre en position pour uriner ou déféquer, le transporter immédiatement dehors et s’il finit ses besoins dehors, le féliciter. Sortez régulièrement votre chiot (après un dodo, après un repas, après le jeu) et dès qu’il fait ses besoins dehors, félicitez-le. Enfin, cela ne sert à rien du tout, voire peut engendrer une appréhension chez le chiot, de gronder un chiot qui a fait à l’intérieur si vous ne le prenez pas sur le fait. Un pipi fait il y a une minute c’est déjà du passé pour le chiot ; il ne comprendrait pas pourquoi vous le grondez. Il faut intervenir dans les 5 secondes suivantes ou sinon ne rien dire.

Relativement à la marche en laisse, poursuivez l’apprentissage de la suite naturelle, en libre donc, que nous aurons débuté à l’élevage. Concernant la marche en laisse proprement dite, pour notre part, aussitôt que le chien tire, nous nous arrêtons quand nous commençons à sentir une traction sur la laisser. Il est possible aussi de faire demi-tour. Si vous vous arrêtez, attendez que le chien revienne vers vous avant de vous remettre en mouvement. En aucun cas, il ne faut tirer sur la laisse, y compris si c’est le chien qui s’arrête et refuse d’avancer. Vous devez amener le chien par la motivation, par des appels amicaux, à vous écouter. 

Evidemment, dans le cas où le chiot s’arrête, il faut distinguer caprice et réelle fatigue ! Si votre chiot est fatigué, portez-le avant qu’il n’en fasse trop.

Nous ne sommes pas favorables au harnais de manière générale (sauf dans certains cas particuliers), le harnais frottant contre les muscles des épaules et surtout incitant le chien à tirer davantage, du fait que le harnais place tout le poids du chien sur son train avant.

Le chien-loup, de manière générale, déteste la voiture et, jusqu’à environ un an et demi, la plupart sont malades en voiture. Cela se traduit par du stress, une salivation excessive, puis des vomissements et parfois des défécations. Toutefois, il est impératif d’habituer votre chiot à la voiture. Il faut travailler par petits trajets et pour l’emmener dans des endroits agréables pour créer un maximum d’associations positives et contrebalancer le stress de la voiture. Ne nourrissez pas le chiot durant plusieurs heures avant le trajet en voiture afin de réduire son mal des transports qui est accentué quand l’estomac est plein. Pour réduire son stress, vous pouvez aussi vaporiser du spray anti-stress à la fleur de Bach dans la voiture et, si possible, ayez quelqu’un qui voyage avec lui. Nous préconisons une sortie minimum par semaine en voiture (entendez donc deux trajets, aller et retour).

Nous ne pouvons pas ne pas citer, en revanche, le point positif central de ce chien fantastique : le lien que vous créez avec ce chien est quelque chose d’unique. Ce chien-là vous aime réellement plus que tout. Avec un CLT, vous entretenez un lien fusionnel très fort et c’est pour cela également qu’il faudra bien veiller à leur apprendre à ne pas être trop dépendants de vous dès leur arrivée à la maison.

Il est fréquent que même les plus braves d’entre eux soient apeurés les premiers jours. Rassurez-les, mais aussitôt qu’ils se sentent mieux dans leurs pattes, laissez-les jouer de temps en temps tout seuls. Il leur faut impérativement un apprentissage de la solitude. Cela vous permettra d’éviter que votre chien-loup ne se montre destructeur ou fugueur par anxiété dès que vous n’êtes pas là. Sortez durant de courtes périodes au départ, puis en allongeant les durées progressivement. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre cela à 8 semaines que lorsqu’ils sont adultes et mentalement et physiquement.

Note importante : Nous aimons nos chiens plus que tout. Si, par malheur, il advenait qu’un CLT adopté pose de réels soucis, ce que nous comprendrions, nous demanderons au propriétaire de nous contacter afin que nous réfléchissions ensemble aux problèmes survenus et à comment les résoudre. Nous resterons toujours disponibles pour nos chiens et leur suivi. Il arrive avec cette race de chiens que l’on se retrouve dans des situations où l’on se sente acculé, où les spécialistes, les vétérinaires, ne savent plus quoi conseiller, parce qu’ils n’ont pas de connaissance pointue de la race. En cas de difficultés, revenez vers nous.

 

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Santé

Le Chien-loup tchécoslovaque peut être sujet à différentes maladies, tels le nanisme hypophysaire (NAH), la myélopathie dégénérative (MD), la sensibilité médicamenteuse MDR1, la dysplasie de la hanche et la dysplasie du coude. Un individu porteur sain ne reproduira qu’avec un individu totalement sain. De même, un individu classé C/C par exemple pour la dysplasie de la hanche ne reproduira qu’avec un A/A.


Ne pas laisser votre chiot sauter pour monter ou descendre (du canapé, de voiture etc), ne pas laisser non plus votre chiot monter ou descendre les escaliers avant la fin de sa croissance (12 mois minimum) ! Cela dit, rappelez-vous que la croissance du chien-loup tchécoslovaque est réputée terminée vers 18-19 mois (radiographies pour la dysplasie acceptables à partir de 15 mois depuis peu).

De même, même si votre chiot ne vous semble pas fatigué, veillez à ne pas dépasser un temps précis et limité d’activité (par exemple : durée de promenade maximale pour un chiot de 2 mois = 15 mn ; durée de jeu intensif pour un chiot du même âge = 5 mn (on entend par cela la durée de balade d’affilée et non la durée totale par jour ; de manière générale, il s’agit simplement d’user de bon sens)) et l’on ajoute globalement 5 mn par mois du chiot. Il convient donc de varier les activités et de les pratique avec modération, en faisant attention à l’intensité et la durée de l’activité.


Durant ses premiers mois chez vous, le chiot va entrer dans sa « méga phase de croissance ». Il faut veiller à protéger ses aplombs. Si votre sol est vraiment trop glissant (par exemple parquet vitrifié) et que votre chiot ne comprend pas qu’il faut y aller donc doucement (il finit en étoile au moindre mouvement par exemple), recouvrez le sol de balatum ou de lino, ou encore de tapis caoutchouc. Vous pouvez également sinon acheter de la crème pour coussinets ; ces crèmes renforcent les coussinets et ont un effet anti-dérapant (exemple : Paw wax).

De même, un surpoids ou un excédent en calcium pourraient accroître le risque de dysplasie de la hanche à l’avenir.

Les oreilles se redressent vers 3 / 4 mois, même s’il n’existe aucune règle en la matière. Donner du calcium en trop grandes quantités ne résoudra rien du tout et risque au contraire de créer des problèmes de santé ! C’est du cartilage qui maintient les oreilles dressées. Il arrive que les oreilles retombent un peu durant la pousse des dents, mais ne vous alarmez pas. Elles se redresseront après. Comme le cartilage peut être abîmé, faites attention aux oreilles de votre chien !

Vous devez administrer un vermifuge / anti-parasitaire interne à votre chiot tous les mois jusqu’à ses 6 mois. (Nos chiots sont vermifugés avec des comprimés Milbemax et sont donc habitués à la prise de comprimés). Ensuite, il conviendra de le vermifuger 2 à 4 fois par an (4 fois s’il vit dans un environnement « à risque »).

Concernant son pelage, hors période de mue (une à deux fois par an selon les températures) où il faudra le brosser davantage, il s’agit d’un chien qui s’auto-entretient pourrait-on dire. Mais un bon coup de brosse est toujours le bienvenu ! On estime qu’un brossage par semaine hors mue est suffisant.

Nous vous recommandons très chaudement de faire stériliser votre chien-loup tchécoslovaque, que ce soit un mâle ou une femelle. En effet, dans cette race, les femelles une fois fécondables en période de chaleurs sont généralement très virulentes quand il s’agit d’appeler les mâles et, qu’il s’agisse des mâles ou des femelles, ils sont tous susceptibles de fuguer pour trouver un partenaire pour s’accoupler. Si la stérilisation ne fait pas totalement disparaître les risques de fugue, elle les réduit néanmoins notablement.

De plus, les femelles chiens-loups tchécoslovaques ont des chaleurs très chaotiques. Nous ne vous parlons pas des chaleurs classiques intervenant une à deux fois par an, à la même période, et ne durant que 21 jours ! Loin de là !

Une femelle chien-loup tchécoslovaque aura des chaleurs dont la fréquence et la durée sont totalement imprévisibles notamment durant ses deux premières années. Pour certaines, le cycle des chaleurs se stabilise ensuite, mais pour d’autres les chaleurs restent chaotiques toute la vie de la chienne. Pour vous donner un exemple parlant, notre chienne Ochrana a développé des chaleurs un mois seulement après une mise-bas, a déjà fait trois fois des chaleurs entre mars et décembre, dont une fois des chaleurs silencieuses, et ses dernières chaleurs ont duré plus de deux mois ! Ce qui, dans cette race, n’est pas si rare ! Enfin, pour les plus maniaques d’entre vous, rappelez-vous que le chien-loup tchécoslovaque étant un grand chien, les pertes sanguines peuvent être importantes.

En conclusion, si vous ne voulez pas vous casser la tête avec un suivi extrêmement précis des chaleurs de votre chienne (et des dépenses vétérinaires importantes car qui dit suivi de chaleurs dit frottis vaginaux, dosages de progestérone réguliers au moindre doute etc), nous vous conseillons fortement de la faire stériliser. Cela vous épargnera bien des ennuis.

Concernant l’âge de la stérilisation, elle intervient généralement vers les 6 mois, mais il est toujours préférable de voir au cas par cas selon l’évolution de votre chiot avec votre vétérinaire. Nous conseillons cela dit de faire stériliser votre CLT envers 6 et 7 mois, ce qui peut éviter des mauvaises surprises de taille qui arriveraient sans prévenir avec les changements hormonaux (changement brutal de comportement envers des chiens de même sexe, même chez un CLT auparavant impeccablement sociabilisé et qui aimait tout le monde etc). Nous savons que certains pratiquent la stérilisation précoce du chiot (stérilisation intervenant entre les 2 et 3 mois du chiot), mais nous ne sommes personnellement pas pour, bien que ce soit très courant dans des pays outre-atlantique.

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Alimentation

Durant la croissance, privilégiez une alimentation adaptée à l’âge du chiot. Il existe des croquettes de haute qualité très complètes.

Le chien-loup tchécoslovaque digère mal l’amidon, donc, une fois qu’il est adulte, il convient de s’orienter vers des croquettes dites « low carb », pauvres en glucides assimilables. Enfin, moins il y a d’additifs, de conservateurs chimiques, mieux c’est. Attention au taux de cendres également, qui doit rester sous 8%. Notez enfin que les chiens ne digèrent ni le maïs, ni la betterave, le blé, le soja… Le riz est accepté, mais les protéines doivent être l’élément présent en plus grande quantité. Privilégiez des croquettes avec protéines d’origine animale (donc pas d’extraits de protéines végétales) et avec un maximum de transparence sur leur composition (source de gras ; source de viande etc).

Vous pouvez donner à votre chien-loup tchécoslovaque des compléments alimentaires, tels la levure de bière pour la beauté du pelage ou de l’huile de poisson pour les oméga-3 (votre vétérinaire saura vous conseiller sur les quantités selon le poids du chiot).

Pour vous donner un exemple concret, notre chienne CLT au système digestif le plus sensible supporte très bien les croquettes Purina Pro Plan Optidigest sensitive digestion. Les autres en revanche ne sont pas aussi sensibles digestivement et sont nourris au Purina Pro Plan Optibalance.

En ce qui nous concerne, nous complétons ces rations par des « cadeaux » de viande crue, des os (toujours non cuits !) entre autres. Tant qu’ils sont chiots, si vous leur donnez de quoi ronger, donnez-leur des choses adaptées à leur taille (pour éviter tout décalage des dents).

Ne pas donner des restes de votre repas à votre chiot (risque de problèmes digestifs, prise de mauvaises habitudes etc).

Concernant les autres modes d’alimentation (BARF ; rations ménagères), nous les déconseillons si vous n’êtes pas absolument certains d’avoir le temps de bien calculer les quantités des aliments, de vous assurer que vous couvrez bien tous les besoins de votre chien, ce qui contraint à passer beaucoup de temps à la préparation des repas, mais aussi en amont relativement à leur composition. Si vous n’êtes pas totalement sûrs de vous et de ce que vous faites, il y a un risque de créer des carences.

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Conditions de vente spécifiques

Ces conditions de vente spécifiques s’additionnent à celles générales, détaillées dans notre section dédiée aux conditions de vente. Elles ne s’y substituent pas. Cependant, nous souhaitons toujours discuter avec les potentiels adoptants pour décider au cas par cas, ceci afin de tenir compte des nombreux paramètres liés au mode de vie de chacun. En effet, l’exemple que nous prenons toujours : nous préférons une personne ne disposant pas de jardin, mais qui passera le plus clair de son temps avec son loulou à une personne disposant d’un grand jardin mais qui y laissera son chien constamment sans s’en occupe

Vous comprendrez donc, suite à la lecture du paragraphe précédent, que nous imposons des conditions préalables à toute adoption de chiot CLT à l’éventuel adoptant :

  • Préalablement à toute réservation, vous renseigner sur la race et vérifier qu’elle vous correspond (sauf si vous justifiez d’une expérience avec cette race, avez déjà possédé des chiens de cette race…) et me contacter pour prendre un premier contact. Si vous habitez loin de chez nous et qu’un déplacement s’avère compliqué (pour des raisons de distance, d’horaires de travail etc), il est possible d’échanger avec nous par mail ou par téléphone.
  • Un + est de vivre en maison avec un jardin d’une superficie satisfaisante pour un chien de cette taille et, si le chien est susceptible d’y rester sans surveillance pour certaines périodes, clôturer le jardin
  • Être disponible pour le chien et partager des activités avec lui
    Participer activement à la sociabilisation du chiot (avec les humains ; avec les autres chiens ; l’emmener à l’école du chiot…) et à sa socialisation (lui présenter autant de situations différentes que possible…)
  • Être prêt et ouvert à l’éventualité de devoir acheter un autre chien de même gabarit, voire de la même race dans l’idéal, pour assurer le bien-être du chien (les chiens-loups tchécoslovaques sont dotés d’un fort instinct de meute, mais évidemment avec une présence suffisante, certains chiens-loups supporteront aussi de vivre uniquement avec un humain en ayant aussi des contacts réguliers avec d’autres chiens)
  • Compte-tenu de la façon parfois assez « brute » (jeux très physiques ; mordillements…) de jouer de certains de ces chiens, si vous avez des enfants jeunes, nous vous demanderons de nous contacter spécifiquement pour en discuter, les mordillements, par exemple, ne se calmant pas avant 2 ans en général.
  • Après l’adoption, nous contacter en cas de problème. Nous serons entièrement à votre écoute.
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Les portées prévues

Nous planifions certes nos mariages à l’avance, mais ces dames n’ont généralement qu’une chaleur par an et les dates pressenties de saillie seront pré-indiquées en se basant sur les tests hormonaux effectués par le vétérinaire et sur les dates où nos femelles ont habituellement leurs chaleurs. Cela dit, les femelles sont capables de retarder, voire bloquer, ou anticiper leurs chaleurs d’une année sur l’autre, donc nos prévisions peuvent être démenties.
Reportez-vous à la rubrique « Portées », afin de connaître les prochains mariages, ainsi que les portées en cours.

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